La situation à Gaza est insupportable pour beaucoup. Il a été décrit comme une « prison à ciel ouvert », et avec la pandémie de Covid-19, il s’aggrave.
La bande de Gaza est l’un des endroits les plus peuplés de la planète. Il a une population d’environ 2,1 millions de personnes et depuis 2007, il est soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien imposé par Israël.
Des années de conflit et de blocus ont laissé 80% de la population dépendante de l’aide humanitaire pour survivre. L’accès à l’eau potable n’est pas possible pour 95% de la population, et il y a une pénurie d’électricité continue qui a des répercussions sur les services essentiels comme la santé, l’eau et l’assainissement. Près de la moitié de la population de Gaza n’a pas assez de nourriture, environ 60% des enfants sont anémiques et de nombreux enfants souffrent d’un retard de croissance dû à la malnutrition.
Le blocus a coupé Gaza du reste du monde, paralysant l’économie et piégeant les résidents – y compris une génération de jeunes qui n’ont aucun espoir de perspectives de développement. Aujourd’hui, 70 % des jeunes sont au chômage. La peur et le manque d’espoir pour l’avenir sont devenus la norme chez les jeunes de Gaza. Nous appelons tous les acteurs à veiller à ce que la protection de la jeunesse palestinienne a une considération primordiale et à ce que la réaffirmation des principes de protection découle du droit international humanitaire (DIH) et du droit international des droits de l’homme (IHRL). Nous appelons tous les acteurs à garantir la nécessité d’assurer la sûreté et la sécurité des jeunes qui traversent les frontières pour accéder à leur travail.