Saturday April 25, 2020

Imaginez d’avoir vécu uniquement dans un camp de réfugiés. Imaginez de ne pas savoir ce que c’est d’avoir votre propre maison, d’aller à l’école ou de se sentir en sécurité. Ça c’est de la “normalité” pour Mariam, qui a cinq ans.

Mariam est née trisomique dans un camp de réfugiés à la frontière entre la Syrie et le Liban, où elle a passé toute sa vie.

Elle et sa famille font face à de nombreux défis.

Face à la pauvreté : la réalité de Mariam

Mariam n’a vécu que dans le camp de réfugiés

Mariam est une enfant incroyablement active, sociable et amicale. Elle aime jouer avec d’autres enfants dans le camp quand elle le peut.

Cependant, avec la famille en difficulté financière, la vie est incroyablement difficile. Mariam est extrêmement frustrée et bouleversée parce que sa mère ne peut pas se permettre de lui donner son argent de poche pour acheter des bonbons. Ici, à Maurice, c’est quelque chose que nous tenons souvent pour acquis.

Pourtant, pour les familles qui ont fui la Syrie, c’est la réalité de la vie dans un camp de réfugiés.

De chez soi jusqu’à un camp de réfugiés : la Syrie en crise

Près d’une décennie de conflit a dévasté la vie des familles syriennes

Née dans le camp, c’est tout ce que Mariam n’a jamais connu. Cependant, sa famille n’a pas toujours vécu au Liban.

Après le début de la guerre en Syrie, les parents de Mariam ont fui leur pays avec leurs enfants, il y a sept ans à la recherche d’un refuge, de sécurité et de survie.

Le frère aîné de Mariam, Ahmad*, n’avait que dix ans lorsqu’il a dû fuir la maison avec sa famille. Aujourd’hui, Mariam, Ahmad et huit autres frères et sœurs vivent encore dans le camp de réfugiés dans une pauvreté abjecte.

Aujourd’hui adolescent, Ahmad est incapable de trouver du travail et son père doit vivre loin de sa famille. Il travaille dans une autre ville pour fournir un revenu à sa femme et à ses enfants et ne peut les visiter qu’une fois en quinze jours.

Malheureusement, malgré le salaire de leur père, la famille survit à peine.

En hiver, Mariam et sa famille n’ont pas les moyens de se payer du bois pour se tenir au chaud dans le camp. Ils ont donc recours à déchirer de vieux vêtements et à les brûler.

Depuis leurs arrivées au Liban, Ahmed et ses frères et sœurs n’ont jamais été à l’école. Ils n’ont tout simplement pas les moyens de payer les frais – environ 30 000 LBP (28 $) par trimestre par enfant.

Pour nous ici à Maurice, c’est moins que le coût d’un repas dans un restaurant. Pourtant, pour ces enfants, une éducation signifierait la sécurité, un développement essentiel et un avenir plus brillant et plus prospère.

De plus la famille a également été frappé par un autre malheur.  La famille de Mariam a récemment découvert que leur mère était atteinte d’un cancer. Avec la manque de nourriture, sa santé physique se détériore.

Pourtant, désespérée de subvenir aux besoins de sa famille, elle travaille sur des terres agricoles locales. Elle travail de 4h du matin jusqu’ à 15h, ne gagnant que 7 $ pour toute une journée de travail.

Islamic Relief : Offrir de l’espoir en temps de difficultés

Jour après jour, la famille a très peu de moyens pour survivre. Ils ont du mal à acheter de la nourriture, de l’eau, des vêtements et des couvertures, des nécessités quotidiennes dont nous avons tous besoin pour se garder au chaud, d’être en sécurité et en bonne santé.

Pour la mère de Mariam, le traitement médical est également essentiel. Elle s’est rendue à Beyrouth, la capitale du Liban, pour y être soignée, mais elle a encore besoin de soins.

Lorsque nous avons parlé à Ahmad, nous avons pu voir que lui et sa famille avaient le cœur brisé par la situation. Cependant, tout n’est pas perdu…

Islamic Relief est sur le terrain et Alhamdulillah, nous avons été en mesure d’aider.

Nous avons fourni une aide essentielle aux enfants syriens, y compris Mariam, Ahmad et leurs familles en Syrie et en Jordanie, au Liban et en Turquie, tout au long du conflit de neuf ans.

Nous distribuons des colis alimentaires dans le camp de Mariam et dans toute la région pour soutenir Mariam et beaucoup plus d’hommes, de femmes et d’enfants nécessiteux.

Mais Mariam et Ahmed ne sont pas les seuls dans le besoin : sept millions de Syriens sont enregistrés comme réfugiés à travers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Depuis 2012, nous avons fourni une aide d’une valeur de 560 millions de dollars pour soutenir les Syriens dans le besoin. Rien qu’en 2019, grâce à vos dons, nous avons aidé plus de 2,3 millions de personnes touchées par le conflit syrien.

Tout au long du mois du Ramadan, Mariam et sa famille vont maintenant continuer à recevoir des colis de nourriture, Alhamdulillah ! Nous nous efforçons également de nous assurer que la mère de Mariam reçoit les soins médicaux dont elle a désespérément besoin.

Bien sûr, rien de tout cela n’est possible sans votre aide. Donc, au nom de tout le monde à Islamic Relief, nous aimerions dire un grand merci.

Vos généreux dons nous permettent de soutenir Mariam et Ahmad et des millions d’autres dont les vies ont été bouleversées par le conflit en Syrie.

Alors que nous nous félicitons maintenant du mois béni du Ramadan, aidez-nous à continuer à fournir à Mariam, à sa famille et à des millions d’autres personnes comme elle l’aide dont ils ont tant besoin.

 

Ce Ramadan, faites un don à Islamic Relief et aidez à sauver des vies.

*Tous les noms ont été modifiés à des fins de protection de l’enfance

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