Chaque jour, partout dans le monde, les femmes et les filles sont confrontées à la violence. Cette forme de violation des droits de l’homme a de nombreux visages différents et se produit partout, dans tous les milieux, à la maison, au travail, à l’école, dans la rue, dans les sports ou en ligne. La violence empêche les femmes et les filles de participer pleinement à la vie politique, culturelle, sociale et économique.
Chaque année, des millions de femmes dans le monde sont victimes de violence physique et psychologique. Par exemple, saviez-vous qu’une femme sur trois subit des violences physiques ou sexuelles, souvent de la part d’une personne proche d’elle ? Que la majorité des victimes du trafic des êtres humains sont des femmes et des filles ? Et que dans les pays en développement, une fille sur trois est mariée avant l’âge de 18 ans ?
Toutefois, il y a eu une amélioration de la situation récemment.
Au cours des deux dernières décennies, les initiatives d’éducation et de sensibilisation ont contribué à réduire de moitié le nombre de mutilations génitales féminines (MGF) en Afrique. En Asie du Sud, le pourcentage de mariages de filles de moins de 15 ans a également diminué de moitié.
Le récent mouvement mondial des femmes a mis en évidence l’ampleur du problème des agressions sexuelles et du harcèlement et a donné aux victimes le courage de briser le silence et de défendre leurs droits.
Mais la pandémie de coronavirus menace de faire reculer les progrès tant nécessaires qui ont été réalisés. Un certain nombre de pays ont signalé une augmentation de la violence domestique liée aux confinements et à d’autres restrictions de mouvement imposées pour ralentir la propagation du virus mortel.